Architecture d’intérieur
La fréquence de transformation des :
- logements,
- bureaux,
- commerces,
- lieux de spectacle…
n’affecte pas généralement l’espace de la rue, et peu la structure même des bâtiments ; quant aux exigences, elles s’accumulent, de plus en plus rigoureuses, en fonction du degré d’intimité des espaces et de la spécificité des activités que l’on y pratique.
L’espace interne comme l’espace externe
procèdent tous deux de l’architecture. Cependant, dans leur usage, ils ne répondent pas aux mêmes degrés de complexité, de variété, de mutabilité, d’obsolescence, etc…
Parler d’architecture intérieure c’est concevoir l’architecture à l’échelle intime de la vie quotidienne. C’est inscrire dans l’architecture les comportements domestiques, professionnels, culturels des hommes.
C’est mener l’architecture à son terme et donc poursuivre dans le détail un jeu rationnel et poétique entre les espaces, la lumière, la couleur, le mobilier, les équipements, les objets… et les individualités, afin de créer des lieux non seulement opérationnels et confortables, mais qui touchent leurs occupants et retentissent sur eux.
L’architecture d’intérieur consacre son activité à cela.
Située dans cette perspective très spécifique, sa pratique professionnelle est néanmoins structurée comme celle de l’architecture : le processus de conception et de réalisation des projets suit le même trajet.